HERBST 1994 S. 31-32 |
Die lange Frist und die Metapher der Suche | |
Argumente und Vorschläge |
Es gibt kein langfristiges Planen ohne eine Politik, die in allen Bereichen die Grundlagenforschung bevorzugt. Aber wie steht es mit dieser Forschung ?
Wenn Langzeit- und Grundlagenforschungsprojekte nicht in Betracht gezogen werden, ist die Entwicklung besonders betroffen, gleich, ob es sich um Wissenschafts-, Wirtschafts-, Sozial- oder Kulturentwicklung handelt. Darum wollen wir hier den Forschungsbereich betrachten.
Das mindeste, was man heute sagen kann, ist, dass hier eine Sperre besteht. Wir zitieren dazu Cristina BERTELLI :
Hierzu schreibt Edward T. HALL :
Er wagt folgende Idee :
Jetzt versucht er, dem, was er findet, Form und Inhalt zu geben. Diese Form, dieser Inhalt, „ein Werk”, lehrt ihn, was er sucht. |
Etwas weiter bemerkt HALL :
Über das gleiche Argument bemerkt Isabelle STENGERS :
Die angewandte, apollonische, marktbezogene Forschung ist natürlich besonders privilegiert ; sie ist das Lieblingskind der Banken und Geldgeber ebenso wie der „Politiker”. Sie ist die kurzfristige Antwort auf Produktivitäts- und Wettbewerbsprobleme. Doch bald wird sie sich als unfähig erweisen, das Produktionssystem zu „ändern”, und als wenig geeignet, den Denkgewohnheiten nachzuhelfen, wenn es darum geht, die verschiedenen Wandel, die wissenschaftlichen Revolutionen, zu verdauen. Der „dionysische” Forscher, der sich der Grundlagenforschung widmet, ist dafür besser gestellt. Doch leider begreifen weder Politiker, noch private oder institutionelle Geldgeber die Notwendigkeit der Grundlagenforschung ; sie sind in ihrer Funktion zu sehr damit beschäftigt, „Profit einzuheimsen”.
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Die lange Frist und die Metapher der Suche | |
Universität : von der Durchgangsstation zum Lebensraum |
Les périphériques vous parlent, zuletzt bearbeitet am 3. Juli 03 von TMTM
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« Pratiquement, une tendance domine les institutions, les hiérarchies quelles qu'elles soient (politische, économique, artistique, culturelle), tendance à reconnaître une connaissance, uniquement dans la mesure où elle se rapporte à un „déjà-là”. Les innovations, les inventions, les initiatives qui engagent des perspectives nouvelles auront bien du mal à se faire admettre. D'où, à la suite, une politique qui, induisant entre autres des économies budgétaires, va pénaliser durement la recherche fondamentale, celle qui ouvre les voies, permet les progrès les plus sensibles. »
« ... les institutions scientifiques et les commissions qui accordent les subventions à la recherche sont organisées pour traiter et évaluer la recherche passée et sont pauvrement équipées pour évaluer la recherche future. »
« Szent-Györgyi, lauréat du Prix Nobel, classe les deux types de chercheurs selon une vieille distinction établie par les Grecs : le système d'Apollon qui tend à amener les lignes établies à la perfection (contexte faible) et celui de Dionysos, plus apte à ouvrir de nouvelles lignes de recherches (contexte riche). Comme Szent-Györgyi le dit : “L'avenir de l'humanité dépend des progrès de la science, et les progrès de la science dépendent des crédits qu'elle peut trouver. Ces crédits prennent généralement la forme de subventions, et les méthodes actuelles de répartition des subventions favorisent injustement le système d'Apollon. Pour demander une bourse d'étude, il faut commencer par présenter un projet. Le chercheur apollonien voit clairement les lignes futures de sa recherche, et n'a aucune difficulté à écrire un projet clair. Ce n'est pas le cas pour le chercheur dionysien, qui ne connaît que la direction dans laquelle il veut partir à la recherche de l'inconnu ; il n'a aucune idée de ce qu'il va découvrir et comment il va le découvrir. »”
« Les institutions bailleuses de fonds ne s'intéresseraient plus qu'à ce qui promet des ‘‘applications’’. De nombreux chercheurs ne feraient plus fonctionner leurs instruments que pour obtenir des ‘‘chiffres’’ qui pourraient être utiles à l'industrie. Les étudiants ricaneraient quand on leur parle de ‘‘questions fondamentales’’. Je ne poursuivrai pas ici ce thème de la ‘‘fin de la vraie recherche’’, qui nécessiterait des études de terrain. Je voulais en signaler un assez brutal développement au cours de ces dernières années »