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Numéro 18
Sommaire n°18

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Edito

Toute vérité, surtout d’actualité, n’est que de passage, un reflet dans un œil d’or. Si l’apparence est trompeuse, la tromperie, elle, n’est pas qu’apparente.

Dans les salles du clair-obscur deuxième partie des échanges avec André S. Labarthe

On connaît cette belle formule : "un créateur est celui qui rend l’autre créateur". Au-delà de l’élan de générosité qu’elle traduit, il s’agit de donner consistance à cette affirmation dans un contexte où l’art comme la vie d’ailleurs, transformés en spectacles ou en produits vendables, participent d’une avalanche de "signes" qui font de moins en moins "sens". Dans la continuité du précédent numéro, ce nouveau volet des échanges entre André S. Labarthe, Marc’O et la rédaction, se proposent, à travers un décloisonnement disciplinaire constant, de poursuivre une réflexion sur l’art et le cinéma en particulier.

Petite histoire occulte du cinéma par André S. Labarthe

Avant de vous présenter ce film, je voudrais faire un petit détour afin de vous parler du rapport que je vois entre l’idée de mondialité et ce qui est arrivé au cinéma. Je prendrais un exemple qui se situe à la fin des années 50 et au début des années 60 aux États-Unis.

La sensibilité de la société du spectacle par Marc’O

Dans les numéros précédents des Périphériques vous parlent, nous avons souvent débattu de la Mondialité, un concept que nous opposons à la Mondialisation économiste. Cet article est composé de deux parties, la première que nous publions ici, cherche à entrer un peu plus profondément dans le vif du sujet de "la société du spectacle" d’aujourd’hui, en essayant de cerner la Narration dominante véhiculée par le médiatique, instrument de la pensée unique de l’économie de marché. La deuxième partie (à paraître dans le prochain numéro) s’interrogera sur la définition d’une autre sensibilité, au plan culturel et politique, dans une société du show business où le show fait son business et où le business fait son show. Ces deux textes se proposent de dégager quelques éléments de réflexion, susceptibles de constituer des "conditions initiales" à une narration autre.

La société salariale débordée (horizons et contradictions)

Utilité sociale et finalité économique du travail : la fracture / Actes d’une matinée d’étude

En décembre 2003, la revue Les périphériques vous parlent participait à l’animation d’une discussion à l’invitation de la section du syndicat Sud Caisse d’Épargne Paris Ile-de-France. Le texte qui suit est la transcription des moments les plus significatifs de ces échanges. Il nous a paru intéressant de les publier dans la mesure où une réflexion sur le sens du travail paraît singulièrement absente des débats syndicaux actuels. La crise de sens de la "valeur travail", qui transpire à travers ces témoignages et analyses de salariés de la Caisse d’Épargne, surgit dans un contexte bien particulier : celui d’un coup porté aux personnels sommés désormais de se transformer en vendeurs de produits financiers peu scrupuleux vis à vis des clients afin d’améliorer "la profitabilité" de l’entreprise. Au dévoiement du service au client, à la dégradation des conditions de travail compte tenu des pressions et du harcèlement dont les employés sont l’objet de la part de la hiérarchie, s’ajoutent des discriminations salariales telles que l’instauration récente d’un salaire variable qui récompense les plus méritants au regard des nouveaux critères définissant la performance commerciale de l’employé. La souffrance au travail est ainsi la conséquence d’une situation où la compétitivité organise la déshumanisation de la société et la destruction de l’idée même de solidarité.

La fin de la fin du travail
Entretien avec Alain Caillé (2ème partie)

La question de l’émancipation de la société salariale présuppose un cadre de société où soit reconnu selon Alain Caillé "un pluralisme des valeurs sociales ultimes". Mais cette question est cependant subordonnée au renouveau de l’idée de démocratie, laquelle ne pourra reconquérir de légitimité et de crédibilité auprès des citoyens qu’à la condition de faire de la réduction des inégalités un objectif primordial.

La condition œuvrière par Yovan Gilles

Nous traversons un contexte où les menaces qui pèsent sur le droit social accusent la crise de sens qui frappe la valeur du travail et le travail comme valeur. Les espoirs placés dans la libération du travail salarié, qu’ils soient illusoires ou fondés, n’en rendent que plus aiguë la question de la production de soi que l’activité artistique, par sa dimension émancipatrice, contribue à éclairer.

La compensation par Yovan Gilles

Limites à la dévoration (histoire et actualité des interdits alimentaires)
Entretien avec Olivier Assouly

Interroger une pratique culturelle comme l’alimentation fait apparaître l’étrangeté du rapport de l’homme à l’aliment, au-delà de la banalité du souci nutritionnel ; c’est percevoir encore les orages de la digestion à la lumière de traditions spirituelles et d’interdits religieux qui ont tenté de fixer des conditions et des limites à la dévoration. L’appétit humain - Lacan ne l’aurait pas désavoué - entrelace alors le réel, le symbolique et l’imaginaire.

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